1 – Ce blog-notes est plein de trous. Des notes se sont accumulées dans mes carnets et cahiers en juillet, août, septembre, octobre. En attente. En attente de passage sur ce journal ouvert : Avignon, Pont-À-Mousson, la nouvelle saison de Folle Pensée, le monde selon Jarry au restaurant L’Esprit de Famille à Saint-Brieuc, Grand-Mère Quéquette de Christian Prigent à Rennes, Tu supposes un coin d’herbe de Éléonore Weber (création à Mettre en scène le 15 novembre), Façades de Nicolas Richard que met en scène en ce moment Alexis au Studio-Théâtre de Vitry, Fenêtres et Fantômes au Cameroun, la préparation d’Animal avec Kouam (Tawa)… La nomination de Frédéric (Fisbach) et Robert (Cantarella) à la direction d’un lieu géant d’art et de culture à inventer : le 104 Paris… Et le premier jet du récit que j’écris depuis juillet.
Ça me va que ce blog-notes soit troué, discontinu (à tous les niveaux), mais ça ne marche plus si mes « absences » insinuent un doute sur mon désir de partager ces micro-chroniques intimes et extimes. Merci Garance de m’avoir appelé pour me tirer les oreilles.

2 – Tellement de petits chapelets de mots sur tellement de pages de carnets… Trouver le bon rythme et la bonne forme pour traduire des perceptions, des conceptions, des affections, pour traduire des pensées, folles ou pas… Comment bien disposer de la parole et comment bien la disposer ? Ce journal public lui aussi me confronte à la scène de la parole. Il faut trier, découper, agencer.