Avignon 2005. Le monde du 6 septembre 2005.

Titre : Le théâtre du texte confronté à celui des images. Une véritable campagne ! Cette fois-ci c’est Robert Abirached qui s’y colle. Extraordinaire festival d’Avignon qui continue à propager ses ondes semaine après semaine. De Robert Abirached, je note : « La violence existe dans de grandes œuvres, mais la véritable question, c’est comment elle est traitée, avec quelle distance, dans quel type de narration qui permet au spectateur de s’en saisir : c’est cela qui change tout. On oublie aussi ce qu’a donné la violence dans l’histoire du théâtre, et en particulier dans le théâtre antique : cela a donné la lie d’un théâtre spectaculaire, où, à la limite, quand les personnages étaient assassinés, on tuait les acteurs… »

Remarque qui n’a rien à voir : Robert Abirached a été, dès Plage de la libération dans les années 80, attentif à ce que j’écrivais. Ça m’a fait du bien.