Mousson d’été.

Cette fois, j’ai écrit quelques mots dans les marges d’un festival de lectures de pièces d’aujourd’hui : La Mousson d’été que dirige Michel Didym. La Mousson d’été a lieu tous les ans, la dernière semaine d’août, à l’Abbaye des Prémontrés de Pont-à-Mousson. Pendant cette Mousson d’août 2005, j’animais un séminaire pratique d’écritures théâtrales réunissant des auteurs membres du laboratoire Littérature/Théâtre du Théâtre de Folle Pensée ou des ateliers que pilote la Compagnie Boomerang, en particulier à l’Université de Metz. Le va-et-vient entre les lectures et les séances du séminaire a généré un certain type de réflexions quelquefois annoncées par le sur-titre : notes de mécanicien.

Pour Tu supposes un coin d’herbe d’Éléonore Weber, je suis passé dans une autre marge : la marge du festival Mettre en scène de Rennes que dirige François Le Pillouër. Au moment où je mets en ordre ces notes les répétitions de la pièce viennent juste de commencer.

La notion de mécanique du texte m’incite à ouvrir cette chronique par quelques phrases de Bernard Stiegler puisées dans son livre Philosopher par accident  :
« […] Autrement dit, penser la conduite, c’est savoir que la conduite passe par la possibilité de porter la machine à ses limites et, d’une manière ou d’une autre, c’est fréquenter en théorie de telles limites.
Or, pour cela, il faut aussi s’intéresser à ce qui se passe dans le moteur […]
La pensée radicale prend les choses par leur racine, et ce que j’ai cru trouver au long de mon propre parcours comme cette racine, c’est justement la technique. C’est-à-dire aussi la machine […] »

Les pièces dont il est question dans ces notes :

faRbEn  de Mathieu Bertholet (Allemagne) ; AOI de Takeshi Kawamura (Japon) ; Beaux voyoux de Fabrice Melquiot (France) ; Décohérences de Gildas Milin (France) ; Toilettes Publiques de Guo Shixing (Chine).
Toutes ces pièces ont été mises en lecture à la Mousson d’été d’août 2005. On peut se les procurer en s’adressant à la Compagnie Boomerang-Michel Didym.
Beaux voyoux est éditée par l’Arche. Les autres pièces sont en cours d’édition.
L’Homme de février, nouveau titre de Décohérences, sera créée au Théâtre National de le Colline du 26 avril au 21 mai 2006.

Tu supposes un coin d’herbe de Éléonore Weber. Création au festival mettre en scène 2005 du Théâtre National de Bretagne du 8 au 19 novembre.
Éléonore Weber est membre du Laboratoire Littérature/Théâtre du Théâtre de Folle Pensée. D’autres informations sur Tu supposes un coin d’herbe sont consultables en ligne sur le site du Théâtre de Folle Pensée.