À l’escale de Douala, une vingtaine de Camerounaises et Camerounais envahissent l’avion : des femmes vastes et expansives, des hommes volubiles, l’un d’entre eux en costume brillant semble atteint de la maladie du rire. En quelques minutes, l’avion résonne de voix, de cris, de rires. Je retrouve l’ambiance du train Yaoundé-Gaoundéré que j’ai pris fin 2005. Mais les passagers ont cette fois de beaucoup plus beaux vêtements et de plus vastes estomacs.