Embarquement pour le Niger dans un car régulier : Kouam, Mathieu et moi. Fatima et Toudeba nous rejoindront dans deux jours. Deux cent kilomètres plus loin panne en pleine nature. Pause de cinq heures. Contacts avec les habitants d’un village, juste là au bord de la route. Moments drôles avec Kouam, Mathieu et les passagers du car, dont une jeune femme béri-béri qui n’a pas sa langue dans sa poche. Nous faisons du car-stop. Un vieux car bourré jusqu’à la gueule de produits alimentaires et de matériels divers (sur son toit deux cents bassines et seaux de couleur vive) nous conduit jusqu’à la frontière. Nous dormons dans des cases rustiques à Kantchari.