Avignon 2011. Dans la cour du Théâtre des Halles. Emmanuelle Béart vient de voir « Le point de Godwin » de Damien Gabriac, interprété par Jeanne François et Damien Gabriac. Elle est bouleversée, épatée. Elle ne tarit pas d'éloges sur le spectacle. Deux chocs dans ce festival, dit-elle : « La clôture de l'amour » de Pascal Rambert et « Le point de Godwin ».

Je connais Pascal Rambert. Il serait touché, je crois, par « Le point de Godwin ». Et si la porte du Théâtre de Gennevilliers s'ouvrait, nous serions sauvés. Emmanuelle Béart est de mon avis. J'ai déjà fait passer le message par Stanislas Nordey mais pour l'instant pas de réaction de Pascal. « On va insister, il faut qu'il vienne » dit Emmanuelle, et illico elle envoie un texto à Pascal. Ça va marcher, j'espère, Emmanuelle Béart + Stanislas Nordey, peut-on rêver mieux comme ambassadeurs ? Et il ne va pas être déçu !

Pascal Rambert ne viendra pas. La cruauté ordinaire. Chaque nouvel échelon de pouvoir dans le dispositif, politique ou institutionnel, se traduit par le franchissement d'un niveau de cruauté. C'est quasiment mécanique. Quelle tristesse !

Pascal, cher Pascal… Tu équivoques !