Hier, pendant la représentation de A l’étroit la pièce d’Alfred Dogbé, nigérien qui a vécu ici à Agadez, les gens réagissaient vivement. Les femmes surtout. Qu’est-ce qui fait tenir tout ça ? Du secret partagé ? Du secret que les œuvres continuent de diffuser pendant et après les représentations ? Des petites et grandes émotions tissées dans des formes, du son, des corps, des paysages, toute une mémoire constituée comme un bien commun, un bien qui appartient à toute la troupe ? Qui est transmise aux spectateurs ? Les représentations d’Agadez : un grand voyage paisible entre rêve et réalité. J’espère me souvenir longtemps des ombres géantes des personnages sur l’immense mur blanc dressé au fond de la scène du vaste amphithéâtre d’Agadez.